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Troubles cognitifs

La cognition est tout ce qui vient à notre conscience.

C’est à votre médecin de juger si un symptôme cognitif est lié à une altération organique (Alzeimer, etc….).

D’un point de vue fonctionnel, ce sont les troubles des apprentissages et de l’attention.

Chez les enfants, on parle de dyslexie, dyscalculie, dysorthographie… (DYS pour dysfonction). Mais les adultes aussi peuvent avoir des troubles de l’attention.

La science et les observations cliniques nous disent qu’il existe un lien entre les troubles cognitifs, les troubles émotionnels, les troubles perceptifs, et les troubles de la stabilité.

La charge attentionnelle, c’est la quantité d’information que le cortex (conscience) est capable de gérer. Si les systèmes automatisés ne sont pas fonctionnels (mémoire procédurale), le travail normalement effectué par le tronc cérébral et le cervelet (l’inconscient) sera effectué par le cortex (la conscience).

D’un point de vue biomécanique la conscience intervient lorsque l’inconscient réflexe n’a pas fait son travail.

Or, nous savons que la conscience ne peut effectuer qu’une tâche à la fois.

La charge attentionnelle augmente et le cerveau doit choisir entre bouger ou apprendre.

S’il choisit d’agir, il n’est pas attentif. S’il choisit d’apprendre, il ne peut pas être actif (écrire, lire, parler…) correctement.

Les dyspraxiques ne peuvent pas écrire et écouter le professeur…

Les dyslexiques ne peuvent pas lire et en même temps comprendre ce qu’ils lisent... Bref, c’est compliqué.

 

La posturologie ne traite pas les troubles cognitifs, elle traite la stabilité.

 

 


Dans la prise en charge thérapeutique:

Chez les patients présentant des troubles de la stabilité, si on améliore leur stabilité, on décharge leur charge attentionnelle et donc  on améliore leurs capacités cognitives et fonctionnelles (langage, lecture, écriture).

Si la stabilité est bonne :

Le patient n’a pas besoin de traitement postural et les traitements rééducatifs (orthophonie, psychomotricité, orthoptie…) seront certainement très efficaces rapidement.

Si la stabilité n’est pas bonne :

  • Soit le patient va mettre en place des stratégies d’hyper contrôle : ce qui est très énergivore.
  • Soit il y aura probablement échec du traitement rééducatif.
Il est probable qu’une bonne stabilité soit un prérequis à un bon traitement cognitif.

Donc, la diffusion de l’information et le travail en commun entre les thérapeutes sont probablement favorables. De toute façon, dans ce type de pathologie, le travail pluridisciplinaire semble indispensable.

pour aller plus loin vous pouvez consulter ces liens:  1  et   2

La conscience est une représentation de la réalité

On peut conduire et écoutant attentivement une émission de radio, car la conduite utilise des systèmes automatisés (non-conscients)

Les personnes dyspraxiques ne sont pas capables de cela. Sauf si on rétablit leurs automatismes.

Personne ne peut lire et regarder un film à la TV en même temps.

Car ce sont 2 activités strictement cognitives.